Un refuge
Bien plus qu’une équipe sportive, les Loups contribuent à la vie de ces jeunes, en dehors des lignes du terrain. « Ça leur permet de faire partie d’un projet commun, collectif. Ils apprennent à gérer le stress, à travailler leur estime. Ça leur fait vivre une certaine pression, mais dans quelque chose où ils sont bons », explique Pierre-Antoine Lasnier, coordonnateur parascolaire. C’est cette influence positive qui touche le plus les gens impliqués. « Ce qui me rend le plus fier, c’est de faire une différence dans la vie de ces jeunes-là. C’est qu’ils puissent y trouver un genre de refuge, et qu’ils se sentent à l’aise et en sécurité pour pratiquer un sport qu’ils aiment », lance Steeve Jean-Baptiste. L’année prochaine, une équipe de futsal devrait officiellement rejoindre les rangs d’Amos, bonifiant du même coup l’offre parascolaire aux élèves.