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Formation générale des adultes (FGA)

Formation générale des adultes (FGA)

Qu’est-ce que la FGA ?

Qu’est-ce que la FGA ?

La formation générale des adultes (FGA), souvent appelée « l’école des adultes », est un type de  parcours scolaire offert aux personnes âgées de plus de 16 ans, en parallèle au parcours habituel du secteur des jeunes (les écoles secondaires).

La FGA existe pour permettre à des élèves de poursuivre leur parcours scolaire lorsqu’étudier au secteur des jeunes n’est plus possible ou avantageux dans leur situation.

Compte tenu des besoins et des objectifs de chacun et chacune, les élèves de la FGA peuvent suivre des cours allant du présecondaire jusqu’à la 5e secondaire­.

Pourquoi s’inscrire en FGA ?

Les raisons et les circonstances de vie qui motivent les élèves à fréquenter « l’école des adultes » sont très variées. En voici quelques exemples :

Dans certains cas, les élèves de 16 ans et plus s’inscrivent en FGA directement après avoir quitté leur école secondaire dans le but d’y obtenir leur diplôme d’études secondaires (DES). Ceci leur permettra notamment de poursuivre leurs études dans le secteur postsecondaire (cégep ou université) ou bien d’intégrer certains emplois nécessitant un secondaire 5 sur le marché du travail.

Une autre raison courante est de compléter des matières préalables nécessaires pour intégrer un programme de formation professionnelle. Dans ce dernier cas, l’inscription aux programmes de formation professionnelle ne nécessite pas d’avoir obtenu le DES. L’élève doit cependant avoir complété certains niveaux en français, mathématiques et anglais (ces niveaux varient d’un programme à un autre).

Des personnes effectuent un retour aux études après avoir pris une pause; cette dernière peut avoir été brève ou avoir duré de nombreuses années. L’objectif de ces élèves est généralement d’améliorer leurs perspectives d’emploi ou d’obtenir les préalables nécessaires pour une réorientation de carrière.

D’une part, les élèves peuvent désirer décrocher leur DES pour poursuivre des études postsecondaires (cégep ou université) ou pour retourner sur le marché du travail avec de meilleures perspectives.

D’autre part, leur objectif peut être d’acquérir les préalables nécessaires pour intégrer un programme de formation professionnelle. En effet, il est possible d’être accepté(e) dans un programme de formation professionnelle sans avoir le DES, et ce, à condition d’avoir complété certains niveaux en français, mathématiques et anglais (ces niveaux varient d’un programme à un autre).

 Pour apprendre le français, de nouveaux arrivants et de nouvelles arrivantes sont inscrit(e)s au programme de francisation par l’entremise de Francisation Québec et suivent leurs classes dans des centres de FGA. D’ailleurs, tous les centres de FGA du CSSPI offrent ce programme. Les programmes sont disponibles de jour ou de soir, à temps plein ou temps partiel. Pour s’y inscrire, veuillez sélectionner l’un de nos centres à partir du site Web de Francisation Québec.

De plus, des travailleur(euse)s provenant de l’étranger ont parfois besoin de compléter des matières manquantes afin que leurs diplômes ou compétences soient reconnus au Québec. Leur passage en FGA leur permet alors d’être embauché(e)s dans leur domaine de prédilection.

Mythes et réalité entête

Mythes et réalité entête

Il est possible que vous ou vos proches soyez incertain(e)s à l’idée de vous lancer dans des études au réseau des adultes. Cette option en parallèle à celle du réseau des jeunes n’est pas nécessairement toujours bien comprise, car il existe de nombreuses idées reçues à son sujet. Nos professionnel(le)s de l’éducation lèvent le voile sur les mythes et réalités de la FGA.

Le style d’enseignement

Ce que l’on entend souvent : 

« À la formation générale des adultes (FGA), je serai laissé à moi-même, je n’aurai pas d’enseignant. »

La réalité :

Les cours à la FGA sont principalement offerts en enseignement individualisé.

Toutefois, certains enseignant(e)s introduisent des moments d’apprentissage en commun de type capsule, lecture, discussion, débat, quiz…

Les enseignant(e)s sont disponibles en classe pour répondre aux questions des élèves et les accompagner tout au long de leur parcours scolaire. Ils ou elles les évaluent en soutien à l’apprentissage de manière continue tout au long de leur progression afin de fournir une rétroaction adaptée à leurs besoins.

L’enseignement individualisé permet aux apprenant(e)s d’avancer de manière autonome et à leur rythme dans les différents cours.

Ce que l’on entend souvent :

« Les cours offerts à la formation aux adultes ne sont pas les mêmes que ceux offerts dans les écoles secondaires. »

La réalité :

Les cours offerts à la formation des adultes sont les mêmes que ceux offerts dans les écoles secondaires à quelques exceptions près. 

Les cours requis pour l’obtention du DES sont les suivants : français, mathématique et anglais, de même qu’un cours du champ de l’univers social (histoire, monde contemporain, éducation financière) et un cours du champ de la science et de la technologie (applications technologiques et scientifiques, science et technologie, informatique).

Contrairement au secondaire chez les jeunes, le cours d’art n’est pas obligatoire à la formation des adultes, mais il arrive qu’il soit offert à titre de cours optionnel.

Le diplôme est exactement le même que celui obtenu au secondaire régulier.

Ce que l’on entend souvent :

« Il est possible de progresser plus vite dans le but d’obtenir son diplôme d’études secondaires. »

La réalité :

Il est possible d’avancer à un rythme plus rapide qu’à l’école secondaire, selon l’horaire choisi par l’apprenant(e) — temps plein ou temps partiel — et du temps qu’il ou elle investit dans ses apprentissages. 

Mais attention ! Cette grande latitude vient avec son lot de responsabilités; un fort engagement et des efforts constants sont nécessaires afin d’atteindre ses objectifs dans les temps qui ont été prévus au départ.

Il arrive plus souvent qu’autrement que le cursus scolaire soit plus long que prévu initialement. Chacun a son propre rythme.

Par exemple, le français de 5e secondaire compte 6 unités à compléter, ce qui équivaut à environ 150 heures d’apprentissage (une unité = 25 heures de cours selon la prévision ministérielle). Toutefois, le calcul du temps nécessaire varie d’un individu à un autre et pourra être adapté selon sa réalité.

Ce que l’on entend souvent : 

« Je serai classé au niveau où je suis rendu au secteur jeune. »

La réalité : 

Les élèves continuent leur parcours à partir du dernier niveau scolaire réussi.

Il arrive qu’un rafraîchissement soit nécessaire. Ça peut être le cas lorsque l’apprenant(e) n’a pas fréquenté l’école depuis plusieurs années. Des tests diagnostiques peuvent s’avérer nécessaires quand aucun niveau scolaire régulier n’a été réussi au Québec. Ces méthodes permettent de s’assurer que l’élève sera en mesure d’être au niveau optimal pour réussir efficacement.  

Ce que l’on entend souvent : 

« Je vais devoir faire des examens du ministère à la fin de mes cours. »

La réalité : 

Au deuxième cycle, c’est-à-dire en 4e et 5e secondaire, les cours tels que français, mathématiques, anglais, univers social et sciences comportent effectivement au moins une épreuve ministérielle, mais il ne s’agit pas du même examen que celui du secteur jeune. D’ailleurs, contrairement au secondaire, il est possible de faire ces examens tout au long de l’année, quand l’élève est prêt(e) à franchir cette étape.

En cas d’échec, l’apprenant(e) peut faire une reprise dès qu’il ou elle est prêt(e).

Ce que l’on entend souvent :

« Je n’aurai plus le droit à mes mesures adaptatives à l’éducation des adultes. »

La réalité :

Les élèves ont accès aux mêmes mesures adaptatives que celles de leur parcours à l’école secondaire. Une rencontre aura lieu avec la personne responsable des élèves à besoins particuliers afin de déterminer si ces mesures sont encore pertinentes dans le cadre différent qu’est l’éducation des adultes.

Les services professionnels sont de plus en plus présents à l’éducation des adultes. Au CSSPI, presque tous les centres FGA du CSSPI ont un ou une orthopédagogue.  

Ce que l’on entend souvent :

« Je ne suis pas obligé de me présenter en classe. »

La réalité : 

Un horaire de classe précis est fait pour chacun des élèves. Il peut néanmoins varier d’un centre à l’autre. Par exemple, certains centres offrent la formation de jour et de soir.

Les élèves doivent se présenter en classe selon l’horaire qui leur est assigné.

Habituellement, l’horaire est de 30 heures par semaine, de jour. Il peut y avoir des accommodements selon les obligations de l’apprenant(e) (travail, famille, etc.).

Ce que l’on entend souvent :

« Avec mon diplôme d’études secondaires obtenu à la FGA, je ne pourrai pas aller au cégep. Ce n’est pas le même diplôme qu’à la formation générale des jeunes (FGJ). »

La réalité : 

Le diplôme obtenu à la FGJ ou à la FGA permet d’aller au cégep.

Dans tous les cas, il faut vérifier que la formation visée au cégep, ou ailleurs, nécessite seulement le DES ou le DES plus des préalables (exemples : mathématique SN de 4e secondaire, chimie ou physique de 5e secondaire, etc.).

Il est possible de faire tous ces préalables à la FGA.

Ce que l’on entend souvent :

« La formation générale des adultes, c’est pour les vieux ou pour les décrocheurs. »

La réalité : 

Les apprenant(e)s ont des vécus différents, proviennent de tous les milieux et ont des parcours de vie uniques. 

La majorité des apprenant(e)s ont entre 16 et 25 ans.

Il faut être âgé(e) de 16 ans et plus avant le 1er juillet de l’année scolaire visée pour être admis(e) à la formation dans les centres pour adultes.

Certains élèves veulent obtenir leur DES, d’autres veulent obtenir des préalables pour la formation professionnelle (menant au DEP) ou pour les études collégiales (cégep).

 

Ce que l’on entend souvent :

« J’aurai mon été de congé comme au secteur jeune. »

La réalité : 

La plupart des centres d’éducation aux adultes sont ouverts durant toute l’année. Le plus souvent, il y a deux semaines de congé à l’été et deux semaines de congé pendant la période des fêtes. Il n’y a pas de semaine de relâche et on y compte la moitié moins de journées pédagogiques qu’au secteur jeune.

Toutefois, l’élève peut choisir de prendre congé durant l’été. Il ou elle poursuivra alors son parcours scolaire à la fin du mois d’août suivant.

Ce que l’on entend souvent :

 « Si je vis des difficultés, personne ne pourra m’aider. »

La réalité : 

C’est heureusement faux ! En plus des enseignant(e)s, d’autres ressources peuvent être mises en place pour soutenir les élèves : conseiller(ère)s pédagogiques, orthopédagogues, technicien(ne)s en travail social, technicien(ne)s en éducation spécialisée, psychoéducateur(trice)s, conseiller(ère)s d’orientation et conseiller(ère)s en formation scolaire .

Ces ressources peuvent varier d’un centre à un autre.

La FGA en quelques questions

LA FGA EN QUELQUES QUESTIONS

J’ai entre 16 et 18 ans, suis-je admissible à la FGA ?

J’ai entre 16 et 18 ans, suis-je admissible à la FGA ?

Les écoles secondaires sont, en règle générale, réservées aux personnes de 18 ans et moins. Dans un parcours scolaire au secteur des jeunes, l’élève réussit suffisamment de matières nécessaires pour espérer obtenir son DES avant ses 19 ans. Autrement dit, ceux et celles qui sont en voie d’obtenir leur DES durant l’année de leurs 18 ans seront généralement autorisé(es) à terminer dans leur école secondaire habituelle.

Par contre, si l’élève a déjà franchi l’âge de 16 ans et que les retards accumulés font en sorte qu’il ou elle ne peut s’attendre à l’obtention de son DES durant l’année de ses 18 ans, on pourrait l’inviter à poursuivre ses études au secteur des adultes.

Il est avantageux pour certain(e)s élèves de poursuivre leurs études à la FGA. C’est le cas lorsqu’un ou une élève de plus de 16 ans cumule plusieurs échecs. Il lui est alors possible de continuer ses études à la FGA sans avoir à reprendre les matières qu’il ou elle a déjà réussies et ainsi reprendre seulement les matières échouées.

J’ai un emploi du temps qui ne me permet pas de me déplacer pour suivre des cours

J’ai un emploi du temps qui ne me permet pas de me déplacer pour suivre des cours

Il est possible pour un ou une élève de compléter des cours du secondaire à son rythme tout en respectant ses obligations en dehors de sa vie scolaire. C’est une option idéale lorsque la conciliation entre le travail, les obligations familiales et les études est compliquée à orchestrer. Pour ce faire, l’élève peut s’inscrire à la formation à distance grâce aux services du Centre régional de formation à distance du Grand Montréal. 

Je crois qu’il me manque certaines matières pour arriver à mes objectifs, que faire ?

Je crois qu’il me manque certaines matières pour arriver à mes objectifs, que faire ?

La FGA est un parcours scolaire transitoire donnant accès à différentes options : études postsecondaires, formation professionnelle, marché du travail…  

Selon l’objectif choisi, le chemin que doit prendre l’élève pour y parvenir pourrait être facilité grâce à une évaluation de son dossier par la RAC (Reconnaissance des acquis et des compétences).

La RAC est une démarche durant laquelle l’élève peut être évalué(e) pour :

  • Déterminer son niveau actuel lorsque nous n’avons pas de notes à son dossier.
  • Déterminer le niveau de connaissances et de compétences de l’élève acquises dans des expériences de travail ou de vie. Ceci pourrait lui permettre l’exemption d’un cours. Ceci dit, l’exemption n’est pas garantie. Il se pourrait, au contraire, qu’on l’invite à se mettre à niveau.
  • D’accéder à un programme de formation professionnelle avec les Tests d’équivalence de niveau de scolarité (TENS) ou le Test de développement général (TDG).
  • De monter de niveau en anglais avec le test « Prior Learning Examination ».
  • D’obtenir des unités de cours optionnels autrement que par la voie des classes habituelles, avec le processus d’évaluation des Univers de compétences génériques (UCG)

La RAC peut être recommandée à l’élève par nos professionnel(le)s de l’éducation, tant dans les centres, qu’auprès de nos Services d’accueil, de référence, de conseil et d’accompagnement (SARCA).

 

 

J’ai l’impression que je ne suis pas capable de réussir

J’ai l’impression que je ne suis pas capable de réussir

Terminer un cours ou obtenir le DES sont des formes de réalisations personnelles importantes, certes, mais ne résument pas à elles seules toutes les sphères de ce qu’est la réussite.

Selon les besoins de chacun(e), la formation générale des adultes ne se limite pas à l’enseignement de matières du présecondaire ou du secondaire. Elle permet aussi d’explorer d’autres horizons d’apprentissage tout aussi valables grâce aux programmes d’études Intégration socioprofessionnelle (ISP) ou Participation sociale (PPS) .

C’est encadré(e) par nos professionnel(le)s de l’éducation que l’élève pourra prendre la bonne décision quant à la poursuite de ses études en fonctions d’objectifs réalisables et gratifiants.

Si l’élève n’est pas encore inscrit(e) dans un centre, il peut commencer par s’adresser aux SARCA du CSSPI à cet effet.

Le saviez-vous ? Les services de la FGA ne s’arrêtent pas au lieu physique de leurs centres de formation

Le saviez-vous ? Les services de la FGA ne s’arrêtent pas au lieu physique de leurs centres de formation

Nos centres de formation générale des adultes s’impliquent dans la communauté, notamment auprès de nombreux organismes à but non lucratif, en offrant un large éventail de cours. Selon les besoins des usagers et usagères de ces établissements, nos centres peuvent y offrir des cours allant de l’alphabétisation jusqu’aux matières de la 5e secondaire. Leur offre de service intègre aussi des cours des programmes d’études Participation sociale (PPS) et ceux d’Intégration socioprofessionnelle (ISP).

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