Centre de services scolaire
de la Pointe-de-l'Île
20 mars 2024
Poussées par le désir de découvrir une autre culture et une nouvelle façon de faire leur métier, les enseignantes Lorina Becasseau, Morgane Gillette et l’orthopédagogue Mathilde Richebé ont quitté la France pour installer leurs pénates au Québec. Accueillies à bras ouvert par leurs collègues de l’école primaire Jules-Verne, elles font maintenant la différence auprès de petits Québécois du préscolaire.
« À qui appartiennent ces moufles et ce bonnet? » « Est-il bon ce yaourt dans ton goûter? » Nos oreilles ne nous trompent pas, il y a bien un petit coin de France dans l’arrondissement de Montréal-Nord. Mais bien au-delà de leur apport au vocabulaire des élèves, mesdames Lorina, Morgane et Mathilde s’appliquent surtout à leur offrir le meilleur d’elles-mêmes. « Au préscolaire, les élèves ont des paillettes d’or dans les yeux lorsqu’ils sont contents de leurs réussites. De constater que nous avons un impact sur leur progrès est ce qui nous rend le plus fières », affirme avec enthousiasme Mathilde Richebé.
Lorina et Morgane ont quitté la France dans une perspective de découverte totale, alors que Mathilde avait une petite idée de ce qui l’attendait puisque sa sœur jumelle Camille enseignait déjà à l’école La Dauversière du CSSPI. Les trois sont enchantées par leur changement de vie! « J’ai passé des entretiens et j’ai été retenue par plusieurs centres de services scolaires avant d’arrêter mon choix sur le Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île. J’ai pris cette décision, car j’avais l’impression que le processus y était plus humain. Je n’ai pas été déçue! J’ai senti qu’on m’a déroulé le tapis rouge. Dès mon arrivée, l’accueil a été très familial et rassurant », raconte Morgane Gillette.
En plus d’apprécier grandement leurs nouveaux collègues, Lorina Becassau, Morgane Gillette et Mathilde Richebé sont tombées amoureuses des petits élèves de toutes les origines de l’école Jules-Verne. « Souvent, les enfants ne parlent pas du tout le français lorsqu’ils arrivent dans ma classe de maternelle 4 ans. Pourtant, quelques semaines plus tard, ils sont capables de faire des phrases complètes. C’est épatant de participer à leur évolution. Personnellement, ils font ma fierté », avoue Lorina Becasseau avec émotion.
Pour Anik Lessard, la directrice de l’école Jules-Verne, il n’y a aucun doute que l’arrivée de Lorina, Morgane et Mathilde est un plus pour son école. « Ce n’est pas la première fois que l’école accueille des enseignantes et orthopédagogues françaises et je suis toujours super satisfaite de leur travail. Elles arrivent avec une vision différente de l’éducation, mais s’adaptent facilement à notre système, car elles sont compétentes et autonomes. C’est un plaisir de les compter dans mon équipe », conclut-elle!
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