Centre de services scolaire
de la Pointe-de-l'Île
26 avril 2024
Loin d’être une journée comme les autres, c’est sous les projecteurs et les lentilles que nous sommes accueillis à l’école Marc-Laflamme/Le Prélude. Pinceaux à la main, les élèves s’affairent à terminer la magnifique murale initiée pour la nouvelle campagne de promotion Ça se cultive de l'Association pour la santé publique du Québec (ASPQ).
Portée par les deux ambassadrices bien-aimées des jeunes, Livia Martin et Marilou Octeau, le message vise à promouvoir la santé mentale positive. « La santé mentale, c’est un sujet qui peut changer le monde », affirme sans hésiter Livia Martin. Mais qu’est-ce que ça signifie exactement la santé mentale positive? « C’est un concept pour prévenir plutôt que guérir. C’est de trouver des solutions pour apprendre à gérer tout ce qui implique ta santé mentale et de mettre en lumière le concept d’entretenir quelque chose avant que le problème soit là », explique Marilou Octeau. C’est donc tout naturellement que le lien s’est tissé entre l’ASPQ et l’école qui accueille des élèves de 5 à 21 ans vivant avec différents enjeux de santé mentale.
Un peu partout à travers la fresque colorée se dévoilent sept petites phrases qui représentent chacune une des compétences personnelles et sociales contribuant à une santé mentale florissante. Carolina Alvarez, enseignante en arts visuels et médiatiques, a tout de suite été interpellée par ces notions qui font partie du quotidien de l’école. « On travaille beaucoup avec les élèves l’autonomie, les habiletés sociales, l’hygiène de vie, en fait, tout ce qui est énuméré sur la murale. On leur parle tous les jours de comment prendre soin d’eux, donc d’avoir un rappel en entrant dans l’école, c’est excellent », lance-t-elle.
Cette œuvre d’art à l’entrée principale deviendra également une belle façon d’accueillir les élèves et leurs parents qui prennent le chemin de l’école Marc-Laflamme/Le Prélude. Étant le seul milieu spécialisé de ce genre sur l’Île de Montréal et aux alentours, l’école accueille de nouveaux élèves tout au long de l’année. « D’arriver ici et de voir ce beau grand mur, ça démontre qu’ici il y a des projets très vivants, qu'on veut faire de l’école un milieu de vie stimulant. On ne focalise pas seulement sur la maladie, mais dans tout ce qui est positif. Tout ça vient déstigmatiser les jeunes par rapport à leurs défis », souligne Violaine Castonguay Bélanger, la directrice de l’école.
Plus qu’un moyen d’exprimer sa créativité, l’art se veut un vecteur intéressant pour communiquer avec les jeunes, et c’est pourquoi l’équipe-école s’y intéresse autant. « Le message passe bien par les projets qui sortent du traditionnel papier-crayon. Ça permet aussi de se familiariser avec d’autres contextes d’apprentissage et de collaboration », soutient Violaine Castonguay Bélanger. Les bienfaits se font d’ailleurs sentir tous les jours dans la classe de Carolina Alvarez. « Mon local est un lieu de discussions. Pendant qu’ils travaillent, les élèves peuvent s’exprimer et pas seulement par l’art, mais ça les aide aussi à s’exprimer par la parole », conclut l'enseignante.
Merci à tous ceux qui démocratisent l’importance de prendre soin de sa santé mentale. Pour en savoir plus sur la campagne Ça se cultive et pour entendre les jeunes de l’école Marc-Laflamme/Le Prélude s’exprimer sur le sujet, visitez la page Instagram de l’organisme. (https://www.instagram.com/casecultive.ca/)
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