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Catherine Lamirande tend l’oreille aux élèves du CSSPI

23 octobre 2023

Catherine Lamirande tend l’oreille aux élèves du CSSPI

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Saviez-vous que près de 7 % des enfants vivent avec un trouble développemental du langage (TDL)? Ce trouble neurologique présent dès la naissance parsème de défis leur parcours scolaire. Heureusement, les élèves du CSSPI atteints d’un TDL sont accompagnés par des spécialistes de l’orthophonie comme Catherine Lamirande. Cette orthophoniste dédiée tend l’oreille aux élèves de l’école Chénier tout au long de leur primaire.  

En cette Semaine québécoise du trouble développemental du langage, découvrez le quotidien de Catherine Lamirande qui épaule les élèves du Centre de services scolaire de la Pointe-de-l'Île depuis neuf ans.  « Travailler en milieu scolaire me permet d’avoir une belle proximité avec les enfants, mais aussi avec tous les membres de l’équipe en place pour les soutenir. C’est en collaboration avec les autres professionnels de l’école, les enseignants, la direction et les parents que nous trouvons les meilleures façons d’aider les élèves. C’est très dynamique! », explique Catherine Lamirande.  

La force du multilinguisme

La force du multilinguisme

 L’environnement cosmopolite du CSSPI peut présenter un défi de taille quand arrive le temps d’évaluer le développement du langage des jeunes, car plusieurs d’entre eux n’ont pas le français comme langue maternelle. Catherine Lamirande estime toutefois que cette réalité est une force de son milieu. « C’est très stimulant comme défi! Le multilinguisme et le multiculturalisme de nos élèves sont des richesses. Posséder les clefs de plusieurs langues peut même être aidant pour les jeunes qui ont un TDL», affirme celle qui travaille auprès d’enfants de classes régulières et d’accueil, ainsi qu’avec des élèves présentant une déficience intellectuelle légère. 

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Alors qu’autrefois on laissait les élèves des classes d’accueil apprendre le français avant de travailler avec eux en orthophonie, Catherine est maintenant présente à leurs côtés dès qu’un TDL est soupçonné. « Si l’enseignant perçoit une plus grande difficulté d’apprentissage après quelques semaines en classe d’accueil, j’offre du support. Souvent, après discussion avec les parents, on réalise que l’enfant présente également des difficultés dans sa langue maternelle. Mon but est de soutenir l’élève le plus tôt possible dans son parcours », explique Catherine Lamirande.  

Un accompagnement sans limite

Un accompagnement sans limite

Catherine se réjouit de tisser rapidement des liens avec les jeunes qu’elle aide. « Les enfants sont brillants, ils décèlent vite qu’ils éprouvent des difficultés de communication. Certains sont même découragés quand arrive le temps d’apprendre à lire ou à écrire. Je m’attache facilement à eux, parce qu’ils arrivent tous dans mon bureau avec le désir de s’améliorer. C’est d’autant plus gratifiant de les voir cheminer et s’épanouir », raconte Catherine. Celle-ci s’émerveille des progrès de chacun: « Un trouble développemental du langage va accompagner les enfants toute leur vie durant, mais il est hors de question pour moi de placer des barrières sur leur chemin en les jugeant incapables d’accomplir telle ou telle chose. Au contraire, je crois en leur développement! » 

Chaque enfant a sa place! 

Chaque enfant a sa place! 

En ce sens, Catherine fait preuve d’une vision très inclusive de l’école. Pour elle, les particularités de chaque enfant contribuent à la force de son groupe. « Avant, on parlait plutôt d’intégration à un groupe, c’est-à-dire qu’on intégrait un enfant aux besoins particuliers à une classe. L’inclusion c’est plutôt de considérer que le groupe est formé par l’unicité de chacun de ses élèves. Ainsi, au lieu de retirer l’enfant de sa classe pour travailler seulement en solo avec lui, je vais tenter de développer des stratégies avec son enseignant pour qu’il puisse fonctionner dans son groupe et en faire partie à la hauteur de ce qu’il a droit », explique l’orthophoniste.  

Le CSSPI : un milieu de travail à découvrir!

En terminant, on a demandé à Catherine Lamirande ce qu’elle dirait à des étudiants en orthophonie pour les persuader de la rejoindre dans l’équipe du CSSPI une fois leurs études complétées. « J'ai le goût de leur dire qu’ils n’ont pas idée comment c’est un milieu stimulant où l’on occupe une belle place auprès d’une équipe dévouée! On y jouit aussi d’une grande liberté dans notre offre de services afin de mettre en place des solutions novatrices. C’est vraiment un milieu à découvrir », lance-t-elle le sourire aux lèvres.  

Le CSSPI : un milieu de travail à découvrir!
Le CSSPI : un milieu de travail à découvrir!

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