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Nathalie Delisle : Chaudronnière et pionnière!

8 mars 2023

Nathalie Delisle : Chaudronnière et pionnière!

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Nathalie Delisle, enseignante au Centre de formation des métiers de l’acier.

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En cette Journée internationale des femmes, le CSSPI se fait un plaisir de vous présenter une pionnière dans le domaine de la chaudronnerie : Nathalie Delisle. Enseignante au Centre de formation des métiers de l’acier depuis 10 ans, elle a su faire sa place autant sur les chantiers qu’en classe grâce à ses compétences et son caractère bouillant!

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Il suffit d’entrer dans la classe de Nathalie pour comprendre à quel point l’enseignante a le respect et l’admiration de ses troupes. Avec son franc-parler et son énergie à toute épreuve, celle qui a été la première chaudronnière à travailler dans la métropole a formé plus de 200 de ses compagnons depuis son arrivée en poste au CSSPI en 2013.  « Mes élèves disent certainement de moi que je suis sévère et exigeante, mais aussi que j’ai le tour d’expliquer et de vulgariser la matière. Je mets assez d’énergie et de bonne humeur dans mon enseignement, qu’ils ne peuvent pas tomber endormis », affirme Nathalie qui enseigne majoritairement à des hommes âgés de 17 à 50 ans. 

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Des mines à la chaudronnerie

C’est dès ses 16 ans, en œuvrant sur une mine en Abitibi auprès de son père, que Nathalie a cliqué pour le travail physique. À la surface comme sous terre, aucune tâche ne la rebutait! Néanmoins, quand elle a annoncé à son paternel qu’elle souhaitait suivre ses traces comme mineuse, celui-là n’a pas approuvé son choix. « Il voulait un avenir plus brillant pour sa fille que celui que me réservait le métier de mineuse dans un trou noir rempli de poussière. Quand j’ai commencé ma formation en chaudronnerie, il a toutefois regretté de ne pas m’avoir encouragée.  Il m’a dit : “Avoir su, je t’aurais laissée devenir mineuse, au moins, j’aurais pu garder un œil sur toi!” », raconte Nathalie qui est persuadée qu’on ne dévie jamais complètement du chemin que la vie nous a tracé. 

Faire sa place

Faire sa place

Après avoir étudié le design intérieur et l’architecture, Nathalie a découvert la chaudronnerie par l’entremise d’un copain qui a étudié dans le domaine. Bien que celui-ci a vu immédiatement le potentiel de la jeune femme, l’arrivée de cette dernière sur les bancs du Centre de formation des métiers de l’acier ne s’est pas faite sans heurt. « Comme c’est un programme bien contingenté, on m’a dit que je volais la place à un homme, à un soutien de famille, alors que j’élevais moi-même seule mon fils de 18 mois. Pour montrer que j’avais ma place, j’ai dû faire mes preuves deux fois plus qu’un homme », se rappelle Nathalie. 

Ses galons, la chaudronnière ne les a pas volés. Sa persévérance l’a même amenée jusqu’à Moncton où elle a été la première femme à participer à la Compétition canadienne des apprentis chaudronniers! Aujourd’hui, en plus de la détermination, elle cherche à transmettre à ses élèves des valeurs de respect, d’assiduité et de sécurité. « Chaque chaudronnier ou chaudronnière représente la profession. On est appelé à réparer des composantes d’usines qui font rouler l’économie. C’est important d’y faire un bon travail réfléchi et sécuritaire. Et pour ça, il faut respecter et apprendre de ceux qui ont de l’expérience sur les chantiers », soutient-elle. 

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